LE SALON DE LA PHOTO 2022 : une édition qui valait le détour ou… une bifurcation ?

Le Photo Success Club se retrouve dès que possible pour échanger, pratiquer, partager. Le salon de la photo fait partie d’un de ces rendez-vous incontournables pour les passionnés et en particulier, pour les membres du PSC. C’est donc tout naturellement que certains se sont retrouvés, des 6 au 9 octobre derniers, pour faire l’expérience d’un salon totalement revisité.


Nouveau lieu, nouveau format, nouvel objectif !

Le salon de la photo de Paris édition 2022 renaît d’une période Covid qui avait laissé un grand vide. Pour l’occasion, les organisateurs l’ont totalement formaté afin d’envisager l’événement sous un nouvel angle… et de nouvelles perspectives. L’idée était de passer d’un showroom à un véritable studio photo éphémère. 

  • La Grande Halle de la Villette, fleuron de l’architecture de fer et de verre du XIXème siècle, fut choisie pour être tant espace d’exposition que source d’inspiration pour les visiteurs.
  • Les nouvelles dates d’octobre ont été choisies pour s’assurer une luminosité plus propice à ce nouveau lieu et aux photographes. 

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Mode : Priorité Pratique

Grâce aux Photo Spots du salon, aux workshops et ateliers studio des marques, véritables ateliers immersifs, aux talks des influenceurs, priorité fut donnée à la pratique, aux tests produits et à la créativité en offrant le cadre nécessaire, à l’intérieur de la grande halle et à l’extérieur dans le Parc de la Villette, pour s’entrainer seul ou accompagné des ambassadeurs des marques.

Une nouvelle expérience  proposée sur 4 jours aux 30 000 visiteurs avides de nouveautés, de rencontres, de formations, d’expositions et d’inspiration. 

Les membres du PSC s’y sont rencontrés, se sont alternés. Ils ont parcouru en long, en large, chaque stand, chaque expo ; assisté à des conférences, écouté différents intervenants, et bien-sûr échangé. 

Les grands principaux constructeurs photo étaient présents mais on notera l’absence de beaucoup d’accessoiristes. 


« PARIS » osé, « Paris » relevé ?

Se réactiver après une période de pandémie c’est un challenge qui n’arrive pas tous les jours et qui requiert beaucoup d’énergie, de motivation et de détermination. Si beaucoup auraient misé sur la sécurité, les organisateurs ont bien compris qu’il était nécessaire de se renouveler et d’aborder leur événement dans une sorte de « monde d’après ». 

Malgré tout, les choix d’orientation ont déboussolé c’est évident. Et l’absence de certains professionnels et intervenants du secteur là aussi s’est fait remarqué. 

Si l’idée parait lumineuse elle n’a malheureusement pas su capter et captiver le public, à la hauteur des attentes espérées. 

Comme tout projet, la phase de démarrage – ou de re démarrage dans ce cas précis – est toujours compliquée. Même si elle nécessite des ajustements et des améliorations, nul doute qu’à l’image de bons photographes, les organisateurs tireront du positif du négatif de cette nouvelle formule et nous ferons meilleures impressions lors des prochaines sessions. 

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Un article écrit par Anne Ferry