Le PSC – rappelons-le – est une communauté de photographes, de vidéastes ; une communauté d’artisans et d’artistes,  animés, soudés et réunis par les mêmes passions. Le fil rouge commun, devient, petit à petit, un lien plus solide :  le cordage, l’alliage et le tissage d’amitiés et d’événements propices à se rencontrer et se retrouver, ce sont : les FREE EVENT.

Dans cette optique, A.F., une photographe membre du collectif, inspirée par une envie de « Beach Portraits »  proposa un opus en Normandie. C’est à Honfleur et sa plage du Butin, un véritable trésor tant pour son architecture que pour son charme et son caractère si typiques et uniques, qu’elle proposa de s’y « poser »…

Retour sur cet événement frais et pétillant, une bulle entre « poto-graphes » où l’amitié, mêlée à la photographie, écrit des moments de vie, très enrichissants.

« S’entraîner à être modèle avec des copains photographes, c’est plus facile et plus efficace pour pouvoir se mettre à la place de nos propres modèles. Idem pour s’entraîner à réaliser des séances dans des conditions (lumière, environnement…) particulières. La force du PSC c’est cela pour moi : une dynamique qui porte et s’apporte les uns aux autres. « 

A.F.

On se marre …

Ce week-end là, la team #psc était composé de huit personnes : deux couples, trois femmes, et Matthieu, le professionnel référent du secteur normand. La plupart étaient du secteur ou de région parisienne, sauf l’organisatrice qui, elle, venait des Vosges.

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© Marie V Photographie

Pour se mettre dans de bonnes conditions et surtout de bonnes prédispositions, le restaurant en préliminaire est devenu légendaire. Se retrouver autour d’un déjeuner permet, en effet, de se retrouver ou de se rencontrer, se découvrir «en vrai», blablater en toute convivialité.

Les questions, les débats et les jeux de mots fusent ; les sourires et les yeux pétillent c’est le moment où l’on s’ouvre l’appétit – l’appétit photographique j’entends…

Il ne faut pas croire : se faire photographier est tout aussi compliqué pour nous que pour nos semblables – à savoir nos clients… Pourquoi avons-nous choisi d’être derrière la caméra finalement ? Ne serait-ce pas pour éviter ce «tourment » (rires). Il faut être honnête : quelqu’un qui nous «zieute » et qui nous guette ; qui cherche à nous mettre en boîte, nous tirer ce portrait que l’on ne peut pas forcément «encadrer» : il y a de quoi être perturbé …

Mais c’est là toute la beauté de notre métier : on possède l’art de transformer ce «tourment» en «merveilleux moment» et la capacité de développer des images de nous-mêmes que nous n’avions pas conscience.

« Le photographe est un humain pas comme les autres qui a l’art de mettre en valeur les autres… »

A.F.

Et dans l’art du portrait, se sentir à l’aise et en confiance est un ingrédient indispensable pour obtenir de beaux résultats. C’est pourquoi entre nous, c’est naturel de commencer par un moment de frivolité et de se marrer, pour que derrière on puisse pleinement se lâcher et confier son portrait…

… AVANT DE LARGUER LES AMARRES !

Pendant le déjeuner, A.F. a dévoilé ses défis portraits… Et le moins que l’on puisse dire : c’est qu’elle était inspirée et qu’elle s’est lâchée ! C’est tout aussi bien : ainsi, il y en avait pour tous les goûts et pour toutes les envies. Elle a proposé une carte de thématiques qui ouvrait des perspectives, couvrait le champs des possibles, et surtout, qui permettait de stimuler et de travailler sa créativité !

Après ce moment léger et croustillant, direction le spot pour rentrer dans  le vif du sujet !

A environ 500 m du resto, la plage du Butin nous attendait avec son sable, son étendue et son horizon qui à sa vue, m’avait – personnellement – fait frémir d’émotions. La lumière était au rendez-vous et bien-sûr après le déjeuner, nous devions composer avec une lumière dure. Il y avait tout pour nous challenger et nous pousser hors de nos zones de confort…

… ET SE MOUILLER POUR SHOOTER ET ÊTRE SHOOTÉ !

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©Joanna D Photography

Arrivés sur la plage, chacun a eu, alors, le champs libre pour photographier et se faire photographier.

Même avec un groupe de 8 personnes, les possibilités étaient très intéressantes ; et ce qui s’est réalisé le jour J, l’a clairement démontré.

Chacun a eu la possibilité d’explorer ses potentialités en tant que modèle et de s’immerger dans les méthodes photographiques de ses consœurs et confrères.

A l’inverse, on a pu se confronter à « la peur » de photographier un confrère et de la transformer en expérience dont on peut dorénavant, être fier !

« Je n’ai pas l’habitude de faire ça… » ; « Je n’y arriverai pas ! Je connais mes limites… » …

Exemple type d’objections auxquelles on peut être confronté en séance.

Or, nous-mêmes, en tant que photographes, nous nous mettons des barrières et des limites : nous n’osons pas proposer toutes les idées suscitées par la séance et les personnes en face. En tout cas, pas pleinement et sereinement. Si nous-mêmes, nous nous posons des limites alors nos clients s’en posent et s’en poseront d’autant plus, ce qui limite le potentiel du combo photographe-modèle.

Je crois qu’en se libérant de nos limites, -en apprenant et en s’exerçant-, on décuplera nos capacités de photographe portraitiste.

Celles et ceux qui ont activement participé, on pu ressentir cette libération et on pu (re)découvrir le panel d’expressions et d’émotions qui constituent la beauté qu’ils sont et qu’ils ont…

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© Anne Ferry

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© Marie V Photographie

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© Joanna D Photography

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© rdnphotographie 

Je ne peux parler de l’expérience des autres et les réponses qu’ils ont trouvé à l’occasion de cette journée. Pour ma part, j’ai trouvé mes propres réponses, les suivantes :

« Je n’ai pas l’habitude de faire ça… » :

« Change tes habitudes ! »

« Je n’y arriverai pas ! Je connais mes limites… » :

« Ne te mets pas de limites ! »

En tout cas, tous ont pris beaucoup de plaisir , cela se ressent et se devine à travers les clichés qui ont été réalisés.

La galerie intégrale des portraits réalisés :

https://anneferryphotographie.pic-time.com/-portraitscoquillagescrustacs/gallery

CONCLUSION

À l’encre de mes souvenirs, ces « quelques » mots sont un humble écho à ce que suscite, favorise et produit avec succès le PSC et sa communauté.

Il s’agit d’une immersion, une exploration et une révélation des potentiels photographiques et artistiques, d’aujourd’hui et de demain.

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Un article écrit (SANS IA) par Anne Ferry